Ces dernières décennies, le porno a explosé tant qu’il est devenu possible de culbuter légalement dans des lieux exhibitionnistes. Des photos volées, des vidéos prises à l’insu de chacun et même des sextapes qui se retrouvent sur wikileaks, GoogleGlass qui retarde sa sortie, mais qui reste en cours d’acheminement. Chacun ne fait que montrer les autres du doigt, même si les choses montrées restent toujours pareilles et sont censées être privées. Personne ne se lasse des paires de seins ou des pénis même après avoir vu des millions. Cela n’empêche pas de chercher pour le juger et les détailler.
Ce qui est étonnant, des pénétrations, on en a vu des milliers et des millions mêmes. Des scènes sexuelles où le pénis pénètre le vagin ou l’anus ; cela ne gêne pas du tout. Alors qu’il serait impossible que l’on regarde le même film genre mille fois. Le sexe produit donc un effet rassurant presque mécanique. L’excitation fait fonctionner la machine, les mêmes fornications comme lorsque l’on mange la même tranche de pain avec la même tranche de gouda ; qui à coup sûr offrira la satisfaction attendue.
Aujourd’hui, on continue d’avancer et naviguer entre le sexe privé et le sexe montré. Comme si l’érotisme ne se tenait que sur cette ligne ambiguë, sauf que le petit trou de la serrure s’est transformé en œil de la webcam. La technologie joue avec les nerfs de tout le monde et embrouille la tête du public privé ou du regardeur regardé.
Qui aurait cru que le brouillage ultime débarquerait, bien que soit encore dans quelques années ; il sera désormais possible de récupérer directement des renseignements sur la rétine des personnes que l’on photographie. Comme des petits miroirs, les appareils photo seront tellement IN qu’ils pourront zoomer dans l’œil de toutes personnes photographiées pour ainsi arriver à extraire des images de leur entourage. Un peu flippant, mais cela va bel et bien arriver. Planquez-vous derrière des lentilles antireflets.