Selon une étude scientifique effectuée aux Etats-Unis en vue d’un plaidoyer pour la pornographie, l’addiction aux films X n’existerait pas. Autrement dit, il n’y a vraiment pas de personnes qui sont accros de la pornographie. Détails.10
Pas de réactions cérébrales face à des images coquines
Dr. Nicole Prause et son équipe ont fait une expérimentation avec 122 hommes et femmes dont la moitié prétend être des addicts à des films pour adultes. L’équipe de chercheurs menée par Dr. Prause a mesuré les activités cérébrales des participants à cette expérimentation pour savoir vraiment si l’addiction au porno existe. Pour ce faire, ils ont mesuré le late positive potential ou potentiel évoqué qui permet de mesurer le potentiel électrique produit par le cerveau en réagissant face à un stimulus externe. La mesure s’est fait au niveau du cuir chevelu.
Contrairement à ce que l’on attendait, le niveau de réaction cérébrale des participants sensés être accros du porno a été considérablement bas, alors que normalement la mesure prise a dû être élevé à la vue des images coquines utilisées durant l’expérimentation.
Des résultats d’études controversés
Il n’y aurait donc pas de personnes accros aux films pornos puisque même celles qui se sont présentées comme dépendante de films X ont eu une activité cérébrale basse lorsqu’elles ont vu des images sexuellement explicites.
Ce n’est pas la première recherche de Dr. Prause sur le thème pornographique. Auparavant, elle et son collègue Vaughn Steele ont eu des menaces ainsi que des e-mails visant à les intimider. Une étude faite à l’université de Cambridge a eu le résultat inverse. Mais Dr. Prause a expliqué que la sélection de ses participants s’est basée sur un site défendant le principe d’addiction aux films pornos et que ses participants ont eu de la honte plutôt que de l’addition en voyant les images de sexe.