Après le japonais qui était tombé amoureux de sa sex doll, voici maintenant au tour d’un new-yorkais d’origine coréen de valoriser son jouet sexuel en le photographiant.
Une poupée réaliste comme modèle
Si les autres photographes choisissent un mannequin comme modèle, June Korea a préféré sa « sex doll » comme sujet de ses clichés, le même sauf que l’autre est inanimé. A travers cette initiative, il voulait mettre en avant les émotions humaines. Une idée un peu paradoxale intitulé « Still Lives : Eva ». En mettant en scène sa poupée, cet artiste basé à New York exprime la solitude à travers ses shootings. Korea a eu l’idée de photographier les « sex dolls » depuis 2001, une période où il a cherché la sortie de cette solitude.
Selon l’explication de l’artiste sur Huffington Post : « En tant qu’humain, c’est impossible de vivre indéfiniment, mais nous avons une identité. Les dolls, elles, ne sont personne donc j’ai pensé leur offrir la vie et une identité ».
Faire vivre Eva
Eva, le nom de la poupée, a rejoint le photographe depuis Japon dans une boite FedEx. Il a choisi ce nom après avoir combiné le mot « forever » (jusqu’à la fin, l’éternité) et le nom Eve (la première femme de l’humanité). Et c’était tout de suite le coup de foudre.
Sur certaines photos, on voit la mise en scène d’un couple heureux qui partage de bon moment : promenade dans un parc, faire du shopping et même Eva qui est en train de photographier June. Dans d’autres clichés, on voit la poupée dans une situation plus triste.
Pour l’instant, une douzaine de photos d’Eva sont publiées sur le site de Korea, mais il prévoit de continuer à le photographier. « Je pense que c’est un projet pour la vie, mais je n’ai toujours pas décidé comment l’histoire prendrait fin », raconte-t-il. Et s’il est aussi amoureux de cette poupée en silicone ? « Je vieillirai, mais Eva non. Comment se finira cette relation ? Par la mort, une rupture ou une fin heureuse ? ».