La « revanche pornographique », une forme d’agression virtuelle
Cette pratique devenue de plus en plus courante consiste à faire des publications à contenus sexuellement explicites. En général, ces publications contiennent des photos ou bien des vidéos sur lesquels on peut voir concrètement la personne qui fait l’objet de vengeance. La revanche porno peut se manifester soit par une publication de selfies mais également d’images par un ex qui veut se venger. Ou bien des images intimes d’une personne tombent sous les mains de pirates informatiques de leur victime nue demandent à cette dernière de grosses sommes d’argent en guise de chantage sans quoi les images seront rendues publiques.
L’arme de Facebook contre la revanche porno
La firme américaine a mis en place un système qui permet à ses utilisateurs de signaler les contenus à caractère revanche pornographique. Une fois signalé, le réseau social bloquera la publication ainsi que les partages du contenu illicite sur Facebook, Facebook Messenger mais également sur Instagram. Le chef de la sécurité globale de Facebook, Antigone Davis, a affirmé en outre que les comptes partageant des images à caractères sexuels sans autorisation seront dorénavant désactivés. Enfin, le réseau social peut identifier rapidement les contenus à « revanche porno » qui sont sur le point d’être publiés et signale par la suite l’utilisateur concerné pour violation de la politique d’utilisation de la plateforme.
Toutes ces actions entreprises par Facebook ont pour but de garder intacte la vie privée de ses utilisateurs