Octobre dernier, vers 21h un jour de mardi, les employés d’une pizzeria très connue à Antananarivo nettoyaient les environs du local quand ils ont découvert un colis suspect déposé près de la clôture : un sac en plastique noir contenant un objet qui vibre. Ils ont alerté immédiatement le commissariat à proximité.
Alerte à la bombe, une psychose depuis quelques années
Depuis quelques années, une véritable psychose s’est installée dans la capitale de Madagascar où les alertes au colis suspect se sont multipliées. Et cette fois-ci, un des quartiers d’Antananarivo a été le théâtre d’une fausse alerte à la bombe. Arrivant sur place, les policiers ont inspecté le fameux sac en plastique noir et ont ressenti quelque chose qui vibrait à l’intérieur. Sans attendre, ils ont fait appel aux démineurs du Corps de protection civile. Ces spécialistes ont alors mis en place un périmètre de sécurité et ont mis trois heures pour ouvrir le colis. Grande surprise ! il s’agit d’un vibromasseur en état de marche qui a créé la panique des riverains.
Fausse bombe : une manœuvre de diversion politique ?
Quelques mois plutôt, un colis suspect a également créé la panique dans un autre quartier de la capitale malgache alors qu’il s’agissait d’un simple cartable d’écolier égaré. Pour les forces de l’ordre, ces fausses alertes ont des dessous politiques, du moins elles ont une relation avec la conjoncture politique actuelle du pays.
Bref, trois heures pour ouvrir un colis contenant un sextoy et pour comprendre qu’une bombe ne vibre pas… on voit bien que la psychose des vibromasseurs vient d’atteindre les démineurs.