Un homme qui montre son appareil génital en public, c’est grave ! Et quand il s’agit d’un diplomate, cela devient scandaleux. Cette histoire, c’est celle de Tamsir Faye accusé récemment pour exhibitionnisme. On ignore cependant si l’histoire a bel et bien eu lieu ou non.
Depuis qu’elle a éclaté au grand jour, l’affaire a créé une vague de polémiques en France et ailleurs. Tout a commencé dans la soirée du 21 juillet où deux agents de police arrêtent Tamsir Faye. Ce dernier, qui est non moins le consul général du Sénégal à Marseille, est accusé d’avoir exhibé son membre viril en pleine rue. On rajoute même qu’il l’a frotté contre un compteur France Télécom.
« La Provence » était la première à divulguer les informations sur l’affaire. Au lendemain de l’incident, le quotidien marseillais relate les faits en précisant que le consul sénégalais se trouvait en état d’ivresse et criait violemment en plus. Bien entendu, il ne manque pas d’évoquer l’épisode de l’exhibitionnisme.
Si jamais il se trouve que M. Faye a réellement montré son bijou de famille à tout le monde, il risque de ternir son image et celle de l’État qu’il représente en France.
Entre mensonge et vérité, on ne sait vraiment pas à quoi et à qui s’en tenir. En donnant sa version des faits, Tamsir Faye dément l’accusation portée contre lui. Il prétend même être victime de racisme. « Il faut savoir que dans [mon] quartier, il n’y a que des riches et pratiquement que des Blancs. J’étais en bas en train de parler au téléphone quand deux policiers m’ont interpellé. Évidemment, je n’étais pas habillé comme quand je suis au bureau. Je portais un t-shirt, un jean et des sandales. Puisque je suis un Noir, les deux policiers ont tout de suite pensé que j’étais un voleur, un tricheur, un brigand. C’est ce qu’ils pensent de tous les Noirs d’ailleurs» s’indigne-t-il dans les lignes du Real.net.
De leur côté, les deux policiers continuent d’affirmer que le diplomate sénégalais a exhibé son sexe en public. Le gouvernement sénégalais, pour sa part, préfère jouer sur la carte de la discrétion.