L’univers carcéral est souvent assimilé à une vie d’enfer : étant déjà retirées de ses libertés fondamentales, quelques attributions propres à l’humain, telles que le sexe et l’affection, lui sont également interdites. Mais comme l’Espagne et le Danemark passent déjà à la vitesse B, on projette aussi d’instaurer un milieu mixte dans les prisons.
Les prisons mixtes pour renouer des relations !
Les prisons comptent un pourcentage important de violences homosexuelles et d’adversité sexuelle. Même si dans les centres de détention, les occupants sont classés en genre pour loger en monosexué, les femmes et les hommes ne peuvent donc pas cohabiter, l’hétérosexualité est toujours à grande majorité avec 6 célibataires pour 10 prisonniers.
Dans les pénitences espagnoles, dans la prison de Brians, à Barcelone, 300 femmes et 1 200 hommes partagent les mêmes endroits pendant les formations, diverses activités culturelles et les tâches quotidiennes, seuls les dortoirs sont différents pour chaque genre. Dans un encadrement plutôt strict, 8 couples se sont formés pendant qu’ils se côtoient bien que le sexe ne leur soit pas permis en toute liberté. Il leur faut toujours une autorisation, comme les couples dont le ou la partenaire est à l’extérieur.
D’après les études, les détenus dont le ou la partenaire est à l’extérieur n’ont pas les mêmes tenues affectives et psychologiques que ceux qui sont en couple avec d’autres détenus(es). Une relation de couple et des rapports sexuels qui doivent se passer à l’intérieur de la prison sont assez bénéfiques, et que la santé psychique et psychologique soit au beau fixe, la récidive est réduite.
Les prisons danoises sont, dans la plupart des cas, devenues mixtes après quelques fermetures. Les responsables reconnaissent ne pas pouvoir maîtriser dans sa totalité les règles dans les prisons : « Ils ne sont pas ensemble en cellule, mais ils partagent les cuisines, les salons, les salles de bain et les toilettes. Les relations sexuelles y sont théoriquement prohibées, et doivent avoir lieu dans les salles de visite. En pratique, les cellules n’étant pas surveillées, on s’imagine bien que cette interdiction soit facilement contournée…
Le projet reste au stade d’étude pour la France, mais les autorités semblent être persuadées qu’un brin d’affection et du sexe hétéro ne pourraient être que bienfaisants pour l’équilibre des incarcérés, et définiront également leur comportement à la sortie.