Xavier, 41 ans, est un homme tout à fait sain et qui assume pleinement sa sexualité. Il partage également une vie sexuelle épanouie avec sa compagne actuelle. Il n’a pas de problème d’érection, le mécanisme de son pénis fonctionne bien et il arrive à assurer des ébats dans diverses positions, mais un souci, devenu permanent, le perturbe. Ainsi, quand il fait l’amour à sa compagne, cette dernière se plaint de sa lenteur à éjaculer. Eh oui, certains hommes se plaignent d’une éjaculation précoce, mais pour lui, c’est le contraire, car sa compagne est obligée de lui presser les testicules pour que cela vienne. Cela affecte son plaisir, car cela devient systématique et qu’il veut retrouver la spontanéité pour jouir. Il se demande s’il est unique en son genre ou est-ce courant.
Et le spécialiste répond :
« Il faut souligner d’abord que presser les testicules n’engendre pas une éjaculation, cela sert plutôt d’approche pour accroître la sensation pour multiplier l’excitation. Ce n’est ni un moyen pour jouir ni une forme thérapeutique pour éjaculer.
Sachez aussi que vous n’êtes pas un cas isolé pour rencontrer ce que vous qualifiez de dysfonctionnement. Mais ce qui est assez surprenant, c’est que cette pratique, assimilée au squeeze, consiste à retarder l’éjaculation. Mais rassurez-vous, ce n’est pas pour vous dire que vous n’êtes pas normal.
Ce que je vous suggère, c’est de faire le vide dans votre tête au moment de l’acte et de vivre pleinement le plaisir sans appréhender l’éjaculation pour faire une autosuggestion d’un besoin de manipulation de vos testicules. Il est donc utile d’avoir recours à des thérapies qui préconisent l’attitude détendue, la gestion des émotions et la décontraction. Vous pourrez également vous adonner à des relaxations comme le yoga ou autres qui, par des exercices respiratoires et postures diverses, arrivent à vous offrir une sérénité, à accommoder votre corps à recevoir et à donner.
Mais ce qui va vous libérer de ce poids, c’est de ne plus faire appel à cette pratique ! »