Peu de femmes ont de réelles connaissances du clitoris
A l’ère où nous sommes, l’intimité féminine demeure empreinte de mystère pour des milliers de femmes. En février dernier, une enquête portant sur l’organe du plaisir féminin a été menée sur 580 femmes âgées entre 17 à 58 ans. Il a été prouvé à l’issue de celle-ci que les descendantes d’Eve n’ont que peu de connaissances de leur propre anatomie.
Le magazine SoWhat, avec la participation active du laboratoire Terpan, est l’auteur de ce sondage. Pour rappel, Terpan justifie d’une spécialisation dans la production de préservatif féminin et masculin ainsi que de lubrifiant et autres accessoires de prévention. L’étude a démontré que 34,5 % des femmes environ n’ont encore jamais observé cet organe. Pas moins de 32,8 % disent, d’autre part, avoir déjà entreprise cette observation, mais pas fréquemment : une ou deux fois seulement. Le pourcentage des femmes habituées à regarder régulièrement cette partie très intime de leur corps est de 10,3 %. Les 22,4 % restants y jettent un œil de nombreuses fois.
En quoi est-ce dû ?
Si les femmes éprouvent une faible curiosité à l’envers du clitoris, ce n’est pas à cause de l’existence du tabou qui régné autour de la sexualité féminine. En effet, essentiellement 9,5 % des participantes avouent n’avoir jamais osé examiner leur sexe de près. 76,2 % disent que si elles n’ont jamais cherché à inspecter cette zone tellement intime, c’est juste parce qu’elles ne ressentent pas le besoin de le faire.
Questionnées sur l’emplacement du clitoris, nombreuses (79,3 %) ont été les volontaires ayant pris part à ce sondage à affirmer qu’elles savent très bien où il se situe. Toutefois deux femmes sur 10 environ, c’est-à-dire 20,7% n’ont aucune idée sur ce sujet.
La moitié des interrogées avancent, qu’elles ont découvert cet organe durant la période de la pré-adolescente (de 11 à 14 ans). 25, 8 % en revanche, n’ont fait la découverte du clitoris qu’une fois entrée totalement dans l’âge de l’adolescence : entre 15 et 18 ans.
Le porno y est pour quelque chose
La popularité grandissante du monde de la pornographie n’est pas totalement étrangère à cette « Obscurantisme clitoridien ». Kamal Yahiaoui, l’homme responsable de la direction de Terpan et de l’enquête, lance que « La représentation que l’on se fait du sexe féminin passe surtout par les pornos. Si bien qu’il règne encore aujourd’hui une sorte d’obscurantisme clitoridien ».
Utilisation du préservatif, tolérée par les femmes
Si 43,1 % des répondantes perçoivent cette découverte de manière positive comme l’objet de plaisir féminin, 53,4% la considère d’une façon tout à fait neutre.
L’enquête s’est aussi portée sur l’usage du préservatif. Cet accessoire fait office d’allié indispensable des rapports sexuels protégés. 67.2 % des participantes au sondage disent avoir bénéficié d’une sensibilisation sur les aspects nécessaires et préventifs de ce produit. Certes, elles ne sont pas contre son utilisation, mais elles ne l’acceptent pas toujours de bon cœur.