Un des secrets pour avoir une mémoire d’éléphant, c’est d’augmenter les fréquences des rapports sexuels au fil du temps. En effet, suite à étude réalisée par des chercheurs britanniques, il semblerait que les personnes quinquagénaires ayant une vie sexuelle encore bien active seraient dotées d’une plus grande capacité cognitive que les autres. Les hormones libérées durant le coït en seraient l’origine. Plus de détails.
Plus vous faites l’amour, plus vous améliorez le niveau de votre mémoire. C’est ce qu’a démontré l’équipe de chercheurs de l’université de Coventry. En effet, lors de leurs recherches, ils ont découvert que maintenir une activité sexuelle régulière après 50 ans renforce les capacités cognitives et peut même limiter les risques de démences. Ces résultats plutôt prometteurs ont été publiés dans la revue Age and Ageing.
Mais quel est le lien entre la sexualité et les performances cognitives ?
Pour mener à bien leurs recherches et pour mieux comprendre la corrélation entre ces deux points, 6 800 personnes en Angleterre ont été recrutées. Ce panel comprend des hommes et des femmes appartenant à la catégorie d’âge 50 à 89 ans. Un questionnaire portant sur leur vie sexuelle leur a été donné à remplir. Ensuite, des séries de tests de mémorisation, des suites de chiffres à compléter ainsi qu’une liste de mot à réciter en 10 minutes d’intervalle s’en suivirent.
L’activité sexuelle un excellent booster des capacités mémorielles
Après analyses des données, l’équipe de chercheurs a pu aboutir aux constats suivants : les hommes pratiquant une activité sexuelle régulière avaient un taux de réussite de 23% notamment sur le test de liste de mot et un taux de réussite de 3% sur les chiffres. Du côté des femmes, 14% ont réussi le test des mots et 2% pour les chiffres. L’activité sexuelle participait donc à l’obtention de meilleurs résultats.
Les hormones sexuelles à l’origine de ces bienfaits
Les chercheurs britanniques avancent alors l’hypothèse selon lequel les hormones sexuelles seraient à l’origine de ces bienfaits. Entre autre, la dopamine et l’ocytocine, libérées lors des ébats sexuels, stimuleraient la zone liée à la « sensation de récompense du cerveau » qui elle-même serait liée à la mémoire. Par ailleurs, le cerveau serait également très sollicité durant un rapport sexuel ce qui le laisse moins de temps à rester en berne et évite de se rouiller.