Avec l’arrivée des différents moyens de contraception, il est difficile de passer à côté même si l’on est un très fervent catholique. Des témoignages recueillis auprès de couples ou du responsable d’éducation sexuelle, des animateurs d’atelier ou bien de préparateur au mariage le confirment aisément.
Pour la plupart des couples, la raison principale c’est pouvoir contrôler la naissance. Les situations financières ne permettent plus d’élever une ribambelle d’enfants et même si c’était possible, les femmes sont de plus en plus actives en dehors de leurs foyers. Confier les enfants à des nourrices ou bien ne les voir que le matin est le soir n’est pas l’idéal non plus. Il leur semble donc préférable d’attendre le bon moment avant de faire un enfant quitte à utiliser des contraceptifs ou à recourir à des méthodes plus draconiennes comme l’avortement, un sujet encore tabou chez la plupart des chrétiens qui vont à l’encontre des commandements de leurs fois.
Les responsables de l’Église catholique du moins en France tentent par tous les moyens de sensibiliser les gens pour limiter aux maximums le recours à ces méthodes. Il suffit de suivre le fonctionnement naturel du corps humain. Avec l’intérêt que l’on porte actuellement pour tout ce qui est écologique naturelle et écologique, l’Eglise espère bien se faire entendre.
Des ateliers de sensibilisations comme le « Cycloshow » tentent d’expliquer aux jeunes filles comment fonctionnent leurs corps et réguler par la même manière leurs activités sexuelles afin d’éviter les grossesses non désirées. L’Église catholique elle-même reconnait qu’aucune méthode n’est fiable à cent pour cent, mais la méthode naturelle vaut autant que les autres si les adolescents sont bien à l’écoute de leurs corps.
Dans les lycées catholiques, des séances de formations, les responsables tentent de faire comprendre aux jeunes qu’il est tout à fait possible de maitriser les pulsions charnelles si on y associe une vie spirituelle saine. Les sexologues catholiques ont en effet constaté qu’il est important de faire comprendre ce principe dès le plus jeune âge.
Cela dit, cet accompagnement doit se faire à chaque étape de leur vie par exemple durant la préparation au mariage. Les prêtres avouent qu’ils doivent faire face à pas mal de questions en rapport avec la sexualité et les enfants. Certaines questions sont assez délicates comme celles en rapport avec les grossesses non désirées ou bien les malformations congénitales.