Des chiffres assez louches, des résultats inquiétants, il semblerait que les sénégalais soient très précoces sexuellement avec 70 % des élèves sexuellement actifs alors que les premières relations sexuelles ont été situées à l’âge de 19 ans. D’après cela, L’ASBEF ou Association Sénégalaise pour le Bien-Être Familial a animé une activité sur l’éducation sexuelle pour que celle-ci soit intégrée à l’école primaire, à partir du CM1.
Une bonne initiative qui a conquis tous les participants de la rencontre qui ont rappelé qu’il était important d’agir au niveau scolaire pour ainsi limiter les grossesses et les infections sexuelles chez les adolescents. Notant que d’après certaines études, l’âge moyen de la première relation sexuelle se situe à 19,6 ans contre l’âge moyen de la première union à 19 ans.
D’autres résultats d’études mentionnent aussi que 70 % des élèves en milieu scolaire, élémentaire et secondaire à Dakar sont sexuellement actifs. Pendant la rencontre, de nombreux intervenants ont pris la parole sauf ceux du ministère de l’Éducation qui ont préféré s’abstenir de venir au grand regret de l’ancien ministre Maris-Louise Coréa, actuelle présidente nationale de l’ASBEF. D’autres partenaires au développement ont également été présents comme l’UNESCO, l’Unfpa et les Pays-Bas qui ont été représentés par leur ambassadeur au Sénégal. D’autres encore comme la communauté religieuse ont insisté pour l’éducation sexuelle des enfants afin que ces derniers puissent avoir une sexualité responsable.
À l’unanimité, tout le monde a voté la nécessité d’intégrer l’éducation sexuelle à la base même de l’enseignement. Cela de façon responsable et progressive, tout comme tous ont été d’accord dur la création de Centres Conseil pour les adolescents. Notant que la création d’un CCA s’élève à 50 millions de Francs CFA, il sera difficile d’en créer sept autres du fait que la santé de la jeunesse n’est pas une priorité considérée au Sénégal. Ainsi, une solution de création de CCA ambulant dans les zones rurales a été proposée étant donné que les CCA sont déjà en grand nombre dans les zones urbaines.