Qu’est-ce qui a pris à cette enseignante d’avoir filmé sa partie de jambe en l’air avec un lycéen de 16 ans ? N’a-t-elle pas pris une leçon sur le film de Cameron Diaz et Jason Segel ? Une sextape c’est super excitant à voir mais il faut faire attention avec qui on le fait et dans quelle responsabilité professionnelle on se trouve.
Un jeudi 7 mai, vers 10h. Jessica Fuchs, professeure de sciences au lycée de Bainbridge (Washington) a été arrêtée à son domicile par la police suite à une vidéo qui circule lui montrant en faisant des relations sexuelles avec un élève de 16 ans. « For my baby », c’est le titre que les deux amants avaient donné à la sextape qu’ils ont tournée ensemble mettant également en scène l’enseignante qui se masturbait. Tout a commencé par un échange de SMS qui selon les enquêteurs, commençait par des mots doux et des déclarations d’amour mais qui a rapidement basculé dans le téléphone rose. Et bien évidemment, ça aboutit à l’acte, d’où la sextape.
La rumeur circulait dans l’établissement, l’enseignante a paniqué
Jessica Fuchs a pris peur quand la rumeur a commencé à circuler dans le lycée alors que les autorités ont ouvert une enquête quelques mois auparavant. C’est à partir de là qu’elle a commencé à faire une pression sur son amant pour ne rien révéler de ce qui s’est passé. Elle aurait même inventé un scénario que le jeune lycéen devrait raconter aux enquêteurs. En même temps, l’enseignante a cherché toutes les infos sur un ordinateur de l’école pour savoir comment «effacer toutes les données de son téléphone de manière permanente», selon les autorités. Mais ces derniers ont fini par trouver toutes les données échangées sur les voies de communication entre les deux amants (mail, vidéo, message téléphonique). Le rapport de la police est indiscutable : «Il était question d’activité sexuelle entre Jessica Fuchs et la jeune victime étudiante. Il y avait une discussion à propos de câlins, de baisers, de flirt, de sexe oral et de rapport sexuel».
Malgré tous les efforts de la prof, la sentence a tombé : peine de prison pour détournement de mineur, de communication avec un mineur avec intentions immorales et d’intimidation de témoin.