En Allemagne, une jeune femme de 24 ans est morte d’une façon peu conventionnelle. Alors qu’elle se masturbait, c’est direct au ciel qu’elle se retrouve et non au 7e ciel. Une mort subite due à une rupture d’anévrisme cérébral enclenchée par son orgasme. Plus de détails.
Les faits ont été relatés sur le blog « Réalités Biomédicales » par Marc Gozlan. Le corps inerte de la jeune femme a été découvert par son compagnon. Celui-ci s’est inquiété car durant la fête de famille, la jeune femme était restée dans la salle de bain pendant une heure et demie. C’est en défonçant la porte qu’il la voit gésir sur le sol, vibromasseur et vomi à côté d’elle. Apparemment, elle s’y est enfermée pour se donner du plaisir en solo.
Lors de l’autopsie, les médecins légistes qui ont examiné le corps ont expliqué, dans l’American Journal of Forensic Medecine and Pathology, que la jeune femme est décédée subitement. Sa mort étant causée par une rupture d’anévrisme cérébral. Il s’agit d’une poche de sang formée sur la paroi d’une artère. Ainsi, lors de l’orgasme, sa pression artérielle s’est élevée trop rapidement et a provoqué une hémorragie méningée soit une arrivée massive de sang dans le cerveau. Ce qui explique les vomissements, l’œdème cérébral et pulmonaire. Toute piste d’un éventuel cas d’homicide a donc été écartée.
Par ailleurs, la jeune femme ignorait qu’elle était porteuse d’un anévrisme cérébral car si elle l’avait su, elle aurait arrêté de fumer. En effet, la victime fumait une quarantaine de cigarette par jour. Et pourtant, le tabagisme est également un des facteurs qui accroit le risque de rupture d’anévrisme.
Ceci étant, d’après les recensements effectués lors des observations cliniques en Allemagne, cette mort on ne peut plus hors du commun, est le second cas d’hémorragie méningée mortelle liée à une activité sexuelle depuis 1985. « Globalement, on estime la fréquence de la mort subite au cours d’activités sexuelles entre 0,08% et 0,6% dans les séries d’autopsies médico-légales » explique le Dr Constantin Blanke-Roeser de l’Institut de médecine légal de l’université de Hambourg.