Un désintérêt croissant du sexe
Reprise par le Washington Post, cette enquête entreprise par des chercheurs de différentes universités américaines met en évidence la perte d’intérêt des jeunes adultes à l’égard du sexe.
Si l’on en croit les dires de ce quotidien, la plupart de jeunes millennials font encore l’amour avec leurs partenaires, mais moins qu’avant. L’étude se portant sur l’inactivité sexuelle de 26.620 jeunes a attesté qu’environ 15 % des 20 à 24 ans, nés vers 1990, n’ont plus eu de relations sexuelles à partir de leurs 18 printemps. En revanche, chez les personnes nées dans les années 1970 et 1970, ce pourcentage se situe seulement dans les 12 %.
On peut donc en conclure, que le sexe n’a pas la même valeur aux yeux des jeunes adultes et de l’ancienne génération.
Un fait surtout observé chez les couples mariés
Les couples mariés et/ou en concubinage sont les principaux concernés par cette tendance. En effet, en comparaison au début des années 2000, ces derniers admettent n’ont eu annuellement 16 rapports sexuels de moins en 2014.
Jusqu’en 2000, la fréquence des ébats sexuels des Américains était de 60 à 65 fois par an. À partir de 2003, toutefois, un grand changement s’est fait remarquer surtout chez les couples mariés qui tendaient à se désintéresser des rapports sexuels. Si en 1989, les concernés faisaient l’amour jusqu’à 67 fois par an, en 2014 ce chiffre est descendu à 56.
Depuis 2000, la tendance est inversée, les célibataires qui n’ont jamais été mariés sont plus actifs sexuellement que les couples mariés.
Les causes ?
L’étude avance que c’est internet et non le travail qui est la principale tue l’amour. En effet, grâce à l’existence de divers réseaux sociaux, de nouvelles distractions à l’instar des jeux vidéo, les jeunes n’ont plus que peu faire du sexe. Étant nés à l’époque des grandes avancées technologiques, les millenials ont d’autre part rarement des relations amoureuses qui durent.
Le travail et le porno ne nuisent pas au sexe
Si les Américains font rarement l’amour, c’est parce qu’ils travaillent trop ! Cette idée est totalement fausse. Au contraire leur emploi du temps chargé, enthousiasme les Américains à décompresser le soir moyennant une partie de jambe en l’air. Contrairement à ce que l’on tend à penser, la facilité d’accessibilité aux sites pornographiques ne joue aucun rôle dans cette inactivité sexuelle grandissante des jeunes de 20 à 24 ans. En effet, les accros du porno de cette tranche d’âge font bien plus fréquemment l’amour que les autres.
Si de leur part, les millénials affichent, un désintérêt explicite à l’envers du sexe, les seniors de leurs côtés montrent qu’ils sont encore dans la place. En effet, la fréquence des rapports sexuels des Américains âgés de 70 ans et plus a connu une hausse : si elle se chiffrait à 9,8 environ en 1989, en 2014 elle s’élevait à 11 fois.