Parmi les cas qui posent toujours problème dans les universités américaines, on entend toujours des affaires de viols perpétrés au sein de ces derniers. En revanche, ce que les gens ne savent pas, c’est qu’une partie des viols concerne la gent masculine. Les faits.
D’après un sondage effectué par l’université du Missouri, recueilli auprès d’un échantillon de 284 universitaires américains, un peu moins de la moitié d’entre eux aurait eu des relations sexuelles non consenties dont le commanditaire serait des femmes dans 95 % des cas, le reste étant attribué aux hommes. De la même façon qu’au temps de l’omerta, les victimes ayant subi ces actes atroces rechignent à porter plainte et préfèrent garder le silence pour diverses raisons dont le principal est la peur d’avoir honte. « Le sexe forcé continue à sévir en Amérique, mais les hommes sont rarement les victimes, ou n’en parlent pas. Notre recherche peut aider les étudiants à identifier les femmes criminelles » confie une professeure à l’université du Missouri à l’origine de l’étude au site Science codex.
Par ailleurs, la plupart des victimes attribuent souvent leur mésaventure à l’abus de stupéfiants et d’alcools et, de ce fait n’en trouve pas l’utilité d’en parler. Toujours sur la base des statistiques recueillies, 40 % des victimes se trouvent être des étudiants d’origine latine, 22 % à des Afro-Américains, 19 % des Américains de souche et le reste à la communauté asiatique. Dans la foulée, l’auteur Bryana H. French précise qu’il y a état de viol dès lors qu’il y a relation sexuelle indépendamment de l’érection que la victime pourrait avoir. Face à ce fléau grandissant dans les universités, de nombreux étudiants ont voulu s’exprimer par le biais diverses manifestations, il y a deux semaines.