S’envoyer en l’air le temps d’un soir ou juste après s’être rencontré, voilà le principe du sexe occasionnel, sans attachement, ni engagement, ni sentiments. Si l’on voit les histoires d’un soir finissent en une relation sérieuse (ou non), on a tendance à remettre en question si le sexe sans sentiment existe vraiment.
Le casual sex est un mythe
Du moins, c’est ce qu’affirme le sexologue Helen Fisher. Elle insiste même sur le fait que ceux qui croient au casual sex, c’est-à-dire, aux rapports sexuels excluant toutes formes d’attachement et de romantisme, mentent avec eux même. Le docteur Fisher part du principe que durant les rapports sexuels, les plaisirs sexuels sont inséparables des sentiments. Ceci est valable pour toutes personnes s’envoyant en l’air dans un état sobre.
Ce qui se passe quand nous passons à l’acte sexuel
Selon Dr. Fisher, trois éléments influencent notre cerveau et nous conduisent à la copulation. Biologiquement, l’hormone de testostérone est associée à nos désirs sexuels, que nous soyons homme ou femme. L’hormone de l’amour ou du romantisme qui est la dopamine se déclenche lorsque nous ressentons cette euphorie qui nous anime à toujours penser à l’autre. Enfin, le stimulant naturel nous motive à avoir une nouvelle relation (sexuelle).
Durant l’acte sexuel, 12 nerfs crâniens se réveillent, toutes sortes de stimulations génitales impliquent l’augmentation du taux de dopamine entre autres, ce qui nous donne ce sentiment d’attachement à l’autre. Dr. Fisher a demandé à des personnes test. Jusqu’à 35% des personnes ont répondu oui à la question s’ils ont eu une relation sérieuse après un casual sex. Elle a conduit son enquête auprès de plus de 80.000 personnes mais également auprès de 30.000 hommes et femmes pratiquant le sexting et le sexfriends entre autres, pour arriver à affirmer que le sexe sans sentiment est un mythe.