Certains se plaignent d’une baisse de libido, d’autres s’étonnent de la demande incessante de leur conjoint. Mais la libido connaît-elle vraiment cette fameuse « dent-de-scie » qui fait que l’on soit au sommet du désir un jour pour être au bas de la norme le lendemain ?
La libido est-elle rythmée ?
On sait que l’envie chez les hommes est assez prononcée par rapport à la libido féminine. On sait aussi que des paramètres, des situations et des occasions peuvent « émoustiller » le désir que l’on soit incapable de se retenir.
Ainsi, selon des chercheurs américains, notre libido connait son paroxysme, généralement deux fois dans l’année. Les chanteurs ont déjà écrit des paroles comme « C’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure » dans les années yéyés. Les scénaristes ont aussi intitulé leurs œuvres « Sun, Sex and Sea ». D’après le Dr en psychologie Patrick Markey, le début de l’été est un des moments forts de l’amour. Moins vêtu, une idée de vacances et des moments sans contraintes, avec de nouvelles rencontres pour certains attisent ce désir que l’on appelle « sexe ».
C’est également la même sensation pendant les fêtes de Noël. C’est le moment des émotions, l’occasion des cadeaux et autres présents, et c’est aussi les interminables nuits sous la couette avec cette merveilleuse impression de chaleur en se collant à la peau de l’autre, en sentant un certain frisson. Et ce sont les câlins et les bisous qui font monter la température pour s’adonner à une ou plusieurs parties de galipettes.
Ces deux pics de l’amour se traduisent par le baby-boom que l’on remarque 9 mois plus tard, ou par une hausse importante de la consommation de préservatifs, ou les mots tapés dans le moteur de recherche de Google, ou encore, et le plus surprenant, par la montée des courbes sur la contamination en IST.
Bref, on n’est pas loin du premier pic puisqu’on le printemps bat son plein ! À vos marques, prêts, partez… !
