On voit partout la nudité qui s’affiche sans honte et sans tabou, du podium des défilés de mode aux naturistes en vacances en passant par les graffitis sur les murs. Mais quel est ce vent de nudité qui souffle sur la planète ?
Comment la nudité arrive-t-elle à nous envahir ?
Florence Richter, une écrivaine connue, a consacré quelques écrits pour donner son opinion sur cet engouement pour la nudité alors que l’on a déjà des milliers d’années derrière nous l’Homo sapiens qui a évolué au fil des années.
Cette nudité, c’est une nudité volontaire qui est libre, sans chichis pour réveiller cette animalité joyeuse. On se demande si l’on se lasse de ces modes que la société imposait et que revenir dans le naturisme devient tendance.
Les Français n’ont plus besoin d’être affiliés à une association de naturistes pour afficher les seins nus et un microstring sur les plages. 30% en deux ans, c’est la hausse de cette pratique pendant les vacances. On sait que la France est la première destination des naturistes et qu’on enregistre 2 millions de participants par an.
En Belgique, 7 500 membres d’associations affiliées sont recensés, comme l’affiliation est encore obligatoire dans ce pays voisin.
Actuellement, Londres connait une affluence des clients dans le resto Bunyadi, là où l’on mange tout nu des menus bio. Prochainement, Paris aussi aura le sien ! Il y a aussi ces manifestations dans les lieux publics ou dans les rues qui prêtent la nudité comme moyen pour attirer l’attention, comme l’on voit avec Femen ou, dernièrement, les Argentines devant l’immeuble du Parlement.
On a pu voir également la nudité comme expression en art, notamment la danse, en Belgique : le chorégraphe belge Thierry Smits (Cie Thor) dans « Anima Ardens », le scénographe Antoine Laubin dans la pièce « Il ne dansera qu’avec elle », et la danseuse danoise Mette Ingvartsen dans « 7 pleasures ».
Et la question est : « cette nudité volontaire est-elle une expression pour dénoncer, pour affirmer ou pour protester une société obsédée de performance ?