En matière de consommation d’alcool, il fut toujours conseillé d’y aller doucement. D’où la mise en garde « avec modération » devenue désormais une célèbre locution. Comme quoi trop d’alcool nuirait à la santé. Pour le cas de l’IPA en particulier, il y aurait d’autres raisons de ne pas en abuser : une baisse des performances sexuelles.
Les inconditionnels de l’IPA (India Pale Ale) réfléchiront deux fois avant de remplir leurs verres. Cette variété de bière qu’ils apprécient tant pourrait leur donner une panne d’érection. L’herboriste Stephen Herrod Buhner nous le dit dans son ouvrage intitulé «Sacred and Herbal Healing Beers». L’auteur indique le phyto-œstrogène comme étant l’agent principal du trouble. L’IPA, par l’intermédiaire du houblon, contiendrait une quantité importante de cette hormone d’origine végétale.
Rappelons sur ce point que le phyto-œstrogène est une variété d’œstrogène. Et qui dit œstrogène dit hormone femelle. L’homme, en consommant beaucoup d’IPA, augmentera donc le taux de phyto-œstrogène dans son organisme. Ce qui va causer par la suite un déséquilibre entre la quantité d’hormones mâles et femelles. Autrement dit, l’hormone mâle aura une quantité inférieure à celle de la quantité femelle.
Le phyto-œstrogène risque d’ailleurs de donner aux hommes des seins galbés comme ceux des femmes. Chez la femme, cette hormone stimule la sécrétion du lait maternel. Elle pourrait ainsi avoir le même effet chez l’homme. Vu qu’ils ne contribuent pas à l’allaitement du nourrisson, on se demande alors à quoi serviraient des seins masculins volumineux (et lacté ?).
En somme, une forte consommation d’IPA pourrait donc faire du buveur un homme efféminé. Soit il risque l’impuissance, soit il risque d’avoir une poitrine semblable à celle d’une femme. Et dans certains, il pourrait même voir les deux problèmes apparaître. Qui le sait ? Allons ! Ce n’est pas une histoire pour arrêter la bière, quoi !
Si l’IPA crée certains inconvénients, chez l’homme, il apporte pas mal d’avantages à la femme. Comme nous l’avons dit, le phyto-œstrogène contribue largement à la sécrétion du lait. Les futures mamans pourraient donc en profiter pour allaiter leurs petits. Il ne faut tout de même pas que cela devienne un prétexte pour en boire autant.