L’orgasme avec un grand O, un sujet qui fascine scientifiques et laïques constamment à la recherche du plaisir ultime. L’orgasme est tout un processus chimique, cervical et ne se limite pas tout simplement par le physique. Détails.
L’étape pré-orgasme – Tout est dans la tête !
La stimulation sexuelle envoie un signal vers le système limbique, le centre de contrôle émotionnel de notre cerveau, une région incluant l’hippocampe, responsable de nos fantasmes ainsi que de nos comportements agressifs. Le cortex cingulaire réagit aux plaisirs et aux douleurs d’où notre expression faciale montrant à la fois plaisir et douleur avant et pendant l’orgasme. Pour simplifier,
le cerveau est le centre de plaisirs lors de l’acte sexuel. Il nous permet de distinguer les bons des mauvais préliminaires et de réagir aux caresses et aux touchers de notre partenaire.
Toutes sortes de stimulation sur les zones érogènes comme le vagin, le clitoris ou les tétons chez les femmes sont transmises à certaines parties du cerveau par le biais de quatre systèmes nerveux signaleurs de plaisir lorsque nous baisons. Pour les femmes, le nerf hypogastrique et les nerfs pelviens depuis l’utérus, le col de l’utérus et le vagin ; depuis la prostate et le rectum pour les hommes, le nerf pudendal depuis le clitoris et du rectum pour les deux sexes et depuis le scrotum et le pénis pour les hommes. Enfin, les nerfs vaginaux transmettent des signaux de plaisir depuis l’utérus, le col de l’utérus et le vagin.
Pendant et après l’orgasme
Quand nous faisons l’amour, c’est tout une activité cérébrale qui entre en jeu et qui nous fait tendre les muscles, nous fait faire des grimaces et quand le grand O vient subtilement, nos pupilles gonflent, notre cœur bat à cent à l’heure, nous avons du mal à respirer. Des contractions utérines se font ressentir à cause de l’effet du dégagement d’ocytocine, l’une des hormones de l’orgasme.
L’état post-orgasmique des hommes et des femmes est similaire: un sentiment de bien-être, un état pareil à quelqu’un qui vient de consommer de l’héroïne selon une étude publiée dans le Journal of Neuroscience.