Étant donné qu’elle met la femme au-dessus de l’homme, l’Andromaque se présenterait peut-être comme la position où madame se sentira la plus à l’aise. Si cette position inverse à celui du missionnaire fait le bonheur des dames, elle pourrait toutefois exposer les messieurs à un grand danger : la fracture du pénis.
28 : c’est le nombre de fractures du pénis constatées par une équipe de chercheurs brésiliens. Il s’agit de celles ayant eu lieu lors d’une relation hétérosexuelle où l’homme s’est trouvé au-dessous de sa partenaire. Ce nombre représente une grande quantité, soit plus de la moitié, du total. Les auteurs de l’enquête ont en effet trouvé 42 cas de fractures du pénis à l’issue d’un recensement effectué auprès de trois hôpitaux de Campinas (Brésil).
Les spécialistes en déduisent qu’à force de supporter le poids de la femme, l’organe génital de l’homme finit par se briser. Quelle conclusion devrait-on tirer de ce constat, à part le fait que l’Andromaque c’est comme l’alcool et le tabac ? Avec modération. Sinon, pendant que madame prend son pied, monsieur se brise la queue.
Fait étonnant : l’étude rapportée depuis The Independant indique que certains cas résultent d’une masturbation et d’une relation à caractère homosexuel. Ils se trouvent respectivement au nombre de six et de quatre.
On notera, par ailleurs, qu’après l’Andromaque, la levrette serait la position qui donnerait fréquemment lieu à une fracture du pénis. Une étude présentée en 2014 par Advances in Urology rapporte à cet effet que 29 % des fractures du pénis seraient dus à cette position à quatre pattes.
Pour rappel, nous amis lecteurs noteront qu’une fracture du pénis se caractérise généralement par une douleur atroce et un hématome (au niveau du membre viril, bien entendu !). Dans certains cas, la fracture s’accompagnerait d’un bruit violent.
Elle résulte notamment d’une rupture brusque de la zone hyper vascularisée. Un genre d’incident qui mérite un petit tour chez le médecin ou même à l’hôpital : cela ne devrait pas dépasser les 24 heures qui suivent la fracture. Autrement, le patient pourrait faire l’objet d’une séquelle.