Quand est-ce que l’être humain a commencé à pratiquer la fellation ? Aucune idée ! Cependant, l’on sait maintenant que la fellation est une pratique qui date depuis fort longtemps, à l’ère des dieux égyptiens. Voici donc quelques extraits d’histoire, qui vous apprendront bien des choses à propos de la fellation, des choses que peu connaissent !
Connaissez-vous l’histoire d’Osiris, l’un des dieux préférés des Egyptiens ? Celui-ci aurait été tué et démembré par son frère Seth, le dieu des ténèbres. Une fin assez … tranchante qui finit pourtant par une fellation. En effet, l’épouse d’Osiris, Isis, reforma son corps. Anubis lui procura un pénis et Isis redonna vie à son époux en le suçant. A savoir que cette histoire … tranchante est exposée (une image très explicite de la scène) au British Museum.
Dans les temps anciens, notamment dans la Rome antique, la distinction sexuelle se faisait entre actif (valorisé) et passif (l’esclave, la femme), et non entre le masculin et le féminin. Cette notion de valorisé et de dévalorisé se retrouve également au niveau de la fellation : on a l’ « irrumare » ou celui qui pénètre, donc le valorisé, et le « fellare » ou celui qui reçoit. Le « fellateur » est donc celui qui est dévalorisé dans l’histoire. Et le terme fellateur correspondrait même à l’injure « enculé » utilisé de nos jours.
Toujours dans les temps anciens à Rome, notamment à Pompéi, la fellation aurait aussi été une pratique assez courante chez les prostitués. Ainsi, des inscriptions citent des noms de prostitués (Lahis, Myrtis, Veneria) et précisent même leurs tarifs. En guise d’exemple, on retrouve l’inscription suivante : « Lahis fellat assibus duobus ». Ce qui veut dire que Lahis pratique la fellation pour un demi-sesterce. Il faut aussi dire que Lahis faisait dans le discount, lorsque l’on sait que le salaire tournait autour de 5.000 sesterces dans ce temps.
Saviez-vous que, entre le Ve et le XIe siècle, les catholiques irlandais avaient mis en œuvre des condamnations religieuses assez lourdes pour un « coït buccal » ? Et ces condamnations restent sans doute les plus lourdes de l’histoire pour sanctionner la fellation, car la pénitence pouvait aller de 3 à 15 ans, autant que pour un meurtre.
Pour finir sur un ton à la Roméo et Juliette, il se trouve que, le 23 novembre 1835, Juliette Drouet écrivit à Victor Hugo, son amant : « J’ai un appétit furieux de ton amour et de ta personne, et je te conseille de te tenir en garde devant mon grand amour, ma grande bouche et mes grandes dents, car ces énormes dimensions ne sont que pour mieux t’aimer, mieux te baiser, et mieux te manger, mon cher petit chaperon noir ».