Il est nécessaire de dénoncer les produits qui pourraient être dangereux pour la santé. Cela est normal, qui voudrait des produits qui porteraient préjudice à la santé. Depuis quelques années, une interdiction a été mise en place quant à l’utilisation des phtalates dans la composition des jouets pour enfant. En effet, les phtalates se présentent comme une famille de substance qui permet de rendre plus souples des plastiques rigides. Depuis les années 60, ces substances sont utilisées dans les produits que la plupart des personnes possèdent dans leur maison : des matelas pneumatiques, des biberons, des ballons ou encore des rideaux de douche et des boites de conservation des aliments et ainsi de suite.
Dans les hôpitaux et les différents organismes sanitaires, les phtalates sont utilisés pour la fabrication des tuyaux de perfusions ainsi que de certaines poches. Le comble avec ces substances, c’est que ces derniers se diffusent très facilement par contact direct avec les muqueuses. Qui plus est, des scientifiques ont évalué plusieurs risquent concernant ces substances notamment la diminution de la fertilité masculine. C’est pour cela qu’une norme européenne a fait complètement disparaitre ces substances de leurs compositions. Une loi a également était formé dans le but de limiter à un pourcentage très bas l’utilisation du phtalate dans les objets et produits destinés aux enfants.
Depuis plus de deux ans, il est devenu préjudiciable d’utiliser du phtalate dans la fabrication des sex-toys. C’est pour cela que la plupart des sex-toys commercialisés aujourd’hui sont fabriqués en silicone. Un argument commercial ou pour écarter le danger des phtalates ? Un argument commercial dans le sens où les produits en silicone coûtent plus cher que ceux fabriqués en PVC, une aubaine pour le business. Cependant, après avoir constaté les risques des phtalates sur l’Homme ; il est tout à fait normal de restreindre son utilisation voire de ne plus l’utiliser.
Des phtalates dans les sex-toys, la médiatisation a été sans précédent alors qu’une constatation montre encore l’utilisation de ces substances nocives dans les hôpitaux. En effet, le matériel utilisé est toujours composé de phtalates jusqu’à présent. Avec les sex-toys, une alternative est possible sans que les phtalates ne soient en contact direct avec les muqueuses ; l’utilisation des préservatifs, même pour ceux en silicone puisqu’on ne connaît pas tous les détails concernant leurs fabrications. Ne devrait-il pas y avoir une plus grande urgence dans les hôpitaux que concernant les sex-toys ?