Alors que le fantasme joue un rôle important dans la vie sexuelle, il alimente cependant pas mal de clichés. Ces derniers peuvent alors vous bloquer voire vous culpabiliser. Voici donc le top 3 des clichés sur le fantasme qu’il faut à tout prix remettre en cause pour que vous puissiez fantasmer en toute liberté. Car oui, cela aura un impact bénéfique sur votre sexualité !
Cliché n°1 : « C’est mal de fantasmer sur une personne autre que son/sa partenaire »
La plupart du temps, ce genre de pensée renvoi à une sensation de culpabilité. Vous vous dites que votre fantasme fait de vous une « mauvaise personne ». Pourquoi ? Vous avez le sentiment d’avoir trompé votre chéri(e) en fantasmant sur votre boss ou sur votre voisine. Et pourtant, il n’en est rien ! Ancrez-vous dans la tête que le fantasme revêt du domaine de la pensée, de l’imaginaire érotique. Ce n’est pas réel !
Cliché n°2 : « Fantasmer pendant l’acte sexuel signifie la baisse de désir ou d’amour pour son partenaire »
S’imaginer un scénario érotique imaginaire en plein rapport sexuel peut accroître le désir sexuel, l’excitation. Le fantasme participe à la réussite d’une relation sexuelle au même niveau qu’une stimulation physique. C’est tout à fait normal, chez l’homme comme chez la femme. Donc, cela ne signifie pas que vous n’avez plus envie de votre partenaire ni encore moins que votre amour pour lui/elle est amoindri. Toutefois, s’il y a absence totale de désir pour votre partenaire, là vous devez consulter un sexothérapeute.
Cliché n°3 : « Fantasmer sur une personne du même sexe que soi signifie être homosexuel »
Certes, le fantasme a un pouvoir sur la sexualité mais il n’influence pas votre orientation sexuelle. Si vous êtes une femme hétéro qui fantasme sur une autre femme, cela ne fait pas de vous une lesbienne. Il s’agit d’un fantasme plutôt courant auprès de la gente féminine. En réalité, ce fantasme homosexuel traduit beaucoup plus un type de valorisation narcissique à cause de l’attrait pour les formes féminines qu’une attirance sexuelle.