Certes, la communauté LGBT commence à se faire des places dans certaines sociétés que quelques pays acceptent déjà d’intégrer leur mariage dans le registre d’état civil. Seulement, dans plusieurs états, leur sort reste toujours aléatoire, voire tabou que les membres sont encore obligés de cacher leur orientation sexuelle. Et Suisse fait encore partie de ces pays dont LGBT reste…dans le collimateur.
Les Suisses ne sont pas un modèle de tolérance vis-à-vis de la LGBT !
Au niveau moralité, en référence avec la religion et la tradition, selon les principes de certains pays, la communauté LGBT peine à être considérée comme celle qui doit intégrer la société. Il y a toujours des regards accusateurs, des insultes du genre « Cochon», «abomination», «à mort», voire des violences physiques qui font savoir aux membres que leurs caractéristiques, leurs agissements et leur personne ne sont pas les bienvenus.
Et la Suisse fait encore partie de ces pays où la compréhension d’une autre orientation sexuelle que l’hétérosexualité n’est pas vraiment effective. Une étude faite il y a deux ans a permis à Lorena Parini, de l’institut des études genre de l’Université de Genève de faire ce constat : « selon l’enquête ‘être LGBT au travail’, publiée en 2015, en effet, 70% des personnes interrogées ont déjà entendu des blagues et des stéréotypes sur les homosexuels ».
Suisse se trouve à la 27e place parmi les 49 pays dans lesquels la discrimination sexuelle fait encore effet. Même si les membres du drapeau arc-en-ciel considèrent le mariage civil comme une utopie, ils ont également de la peine en constatant que la mentalité des Suisses reste…navrante vis-à-vis d’eux. « Les LGBT continuent d’être la cible d’homophobie au sein des familles comme de la société dans son ensemble… Il est facile […] de se dire que pour les personnes LGBT les conditions de vie en Suisse sont plutôt bonnes. Que l’on en demande peut-être un peu beaucoup », selon Delphine Roux, coordinatrice de la Fédération genevoise des associations LGBT.
Une bien triste réalité pour la communauté LGBT, mais elle continue sa lutte pour avoir leur propre…identité !