D’après une étude réalisée par le réseau des mutuelles étudiantes EmeVia, il semblerait que la sexualité serait plus risquée chez les étudiants de 18 à 25 ans qui consomment du cannabis. Qui ne connait pas les conséquences néfastes du cannabis sur la mémoire et le cerveau. Maintenant, celui-ci serait également un danger potentiel en matière de sexualité.
Ces résultats d’études, c’est EmeVia qui les a sortis. En effet, après analyse de la prise de pilule de lendemain ainsi que le recours à une IVG, les résultats montrent que 33 % des étudiantes interrogées affirment avoir déjà eu recours à la pilule du lendemain contre 54 % chez les fumeuses de cannabis. Concernant l’interruption volontaire de grossesse ou IVG, 6 % ont déjà eu recours contre une minorité chez les non-consommatrices. On constate que les étudiants ne sont pas très portés sur la protection, et encore moins les fumeurs de cannabis.
Le pourcentage d’étudiants utilisant un moyen de contraception lors de leurs relations ne cesse de diminuer. S’il était de 74 % en 2011, il est maintenant de 71 %. Chez les fumeurs de joints, cela descend à 64 % et il semblerait que ceux-ci commencent également leur vie sexuelle bien plus tôt. En effet, l’âge moyen du premier rapport sexuel est de 16,6 ans chez les consommateurs contre 17 ans pour les non-fumeurs.
Comme on le sait, le préservatif masculin reste le moyen de contraception principal lors d’une relation sexuelle, ce dernier est utilisé dans plus de 92 % des cas. On a également noté dans la vie estudiantine que deux tiers des étudiants ont déjà eu des relations sexuelles. Pour les étudiantes cependant, les chiffres sont beaucoup plus élevés à raison de 77 % contre 70 % pour leurs homologues masculins. Les femmes consommatrices de cannabis ont donc une sexualité risquée pouvant entraîner de nombreuses maladies tant des grossesses non désirées.