Comment parler de sexualité dans des bandes dessinées sans donner aux lecteurs l’envie de faire l’amour ? Pendant le festival d’Angoulême, Ruppert & Mulot, les fameux dessinateurs ont parlé de danse, de phénakisticopes, d’internet et d’éjaculation. Eh oui, c’est surtout la dernière qui a fait tilt pendant le festival.
Une dédicace d’un album peu commun et pas banal du tout, le duo Ruppert & Mulot, lauréat du prix révélation en 2007 pour « Panier de singe », était à la 41e édition du festival d’Angoulême pour la signature « Un Cadeau », une BD à déchirer. Les deux compères tous deux sortis des Beaux-Arts de Dijon section art contemporain ont sorti en une dizaine d’années de nombreux livres qui ont fait explosée les formats classiques. Pendant le festival, ils ont parlé de nombreuses choses dont internet, la danse ou encore l’éjaculation.
Au lieu de choisir l’art contemporain, Ruppert & Mulot se sont tournés vers la BD qu’ils trouvaient plus simple du fait que dans l’art contemporain, il existe de nombreux intermédiaires, du matériel à avoir, des espaces de stockage, mais surtout qu’il était nécessaire de rencontrer des critiques. Dans la BD affirment-ils, le seul interlocuteur est l’éditeur. Leur dernier album « Un Cadeau » est tout simplement original étant donné que le lecteur doit déchirer les pages pour pouvoir lire la bande dessinée.
Quant au prochain album intitulé « La technique du Périnée », il va sans dire qu’il va faire un tabac étant donné qu’il parle de pratique sexuelle. Celui-ci parle d’un homme et d’une femme qui sont des obsédés sexuels tant libertins faisant l’amour sur Skype. Comme madame estime que monsieur éjacule trop rapidement, celle-ci lui apprend alors la technique du périnée.
Ruppert & Mulot ne voulait pas donner aux lecteurs l’envie de faire l’amour en parlant de sexualité dans leur BD c’est pour cela que ces derniers n’ont pas représenté les scènes de sexe sinon ce serait devenu du porno.
