Les smile makers représentent une nouvelle gamme de sextoys récemment lancée en Belgique. Ces derniers ne sont pas si différents de leurs « confrères », sauf que vous ne les verrez jamais en vente dans les sex-shops ni dans les love-shops. L’idée de l’entreprise est notamment de faire en sorte que les sextoys viennent aux femmes, surtout celles qui souhaitent en posséder un, mais qui ne savent pas lequel choisir, ou n’osent pas entrer dans les magasins qui en vendent.
En mettant les smile makers en vente dans les magasins Di en Belgique, un cadre familier où les femmes sont déjà bien à l’aise, l’entreprise offre ainsi l’occasion à ces femmes de mettre la main sur un sextoy aussi facilement que d’acheter un tube de dentifrice. Et leur nom n’a pas non plus été choisi au hasard, car les smile makers ont ainsi été conçu dans la conviction qu’ils pourraient redonner à leurs utilisatrices un sourire éclatant, tout comme un tube de dentifrice. Rappelons que des médecins pratiquaient la même chose auparavant, avec les tous premiers vibromasseurs, en redonnant le sourire à des femmes hystériques.
Par ailleurs, en plaçant les smiles makers dans des magasins de produits de bien-être et de beauté, l’entreprise veut aussi renforcer une idée très répandue, notamment qu’une vie sexuelle épanouie fait partie intégrante d’une bonne santé. Bref, en d’autres termes, les experts en marketing nous disent actuellement, ou nous suggèrent plutôt, d’être minces, belles, heureuses…, mais aussi d’avoir des orgasmes. Reste à savoir si cette démarche pourrait enfin changer les choses du côté de la Belgique, car jusque-là, les chiffres ne sont pas tellement … réjouissants.
En effet, il se trouve qu’en Belgique, 33% des femmes déclarent ne jamais se masturber, 20% ne le font pas parce qu’elles se sentent mal à l’aise, 6 sur 10 ont du mal à atteindre l’orgasme, 15% n’y parviennent jamais ou presque jamais, et environ un quart souhaite posséder un sextoy, mais ne sait pas lequel choisir ou n’ose pas entrer dans les magasins qui en vendent. En tout cas, on ne peut que saluer cette démarche, qui vise à favoriser une vie sexuelle épanouie.