Un néologisme qui trouve sa signification dans le sexe, le candaulisme est ce plaisir masculin qui se traduit par cette excitation ressentie pendant que sa femme est « possédée » par d’autres.
A mi-chemin entre voyeurisme, tromperie et sadomasochisme !
On sait que des pratiques libertines courent dans les clubs et les sites pour que le triolisme et l’échangisme s’inscrivent dans les registres des rencontres sexuelles. Le candaulisme, une autre approche masculine qui se manifeste par des fantasmes plaisants de voir sa femme se donner, ou plutôt, offerte à d’autres.
Dans ce contexte, il existe plusieurs formes de candaulisme :
- Le candaulisme virtuel, c’est le premier degré du plaisir de savoir sa femme « observée » par d’autres quand l’homme diffuse une photo de sa femme en petite tenue ou dénudée.
- Le candaulisme directif, ou les caprices de l’homme satisfaits par la femme quand cette dernière l’obéit dans une relation sexuelle à trois.
- Le candaulisme participatif, c’est l’excitation sexuelle se traduisant par le code de regards et que le candaulisme se joue à tour de rôle.
- Le candaulisme de l’extrême ou le cuckolding, c’est une forme de voyeurisme et de sadomasochisme très prononcés puisque le plaisir réside dans le fait d’être humilié par la femme est que l’infidélité se consomme comme effective. Selon la sexologue, Cécial Commo : « la femme va comparer les deux hommes. Bien souvent, elle choisit un amant avec un plus gros sexe, allant jusqu’à dire à celui qui observe qu’il est moins performant. Ce dernier doit être aux ordres et ne peut participer que si la femme l’y autorise. » Et l’excitation et le plaisir de l’homme se trouvent dans ces propos injurieux !
Et voilà une pratique qui risquerait de chambouler le couple quand le charme est dissipé ! Ainsi, il faut que le candaulisme se fasse dans le consentement, car les séquelles pourraient bel et bien exister !