Encore un produit qui risque de faire sensation au début de l’année prochaine : « looncup ». Proposée par Loonlab, cette variété de coupe menstruelle se distingue par sa capacité à relier le vagin au smartphone grâce à une connexion internet. Bravo !
Quoi de neuf docteur ? À l’ouest, rien de nouveau sauf que du côté de la Silicon Valley, on nous dévoile le Looncup. Avec cette coupe menstruelle connectée, les chercheurs au sein de Loonlab misent gros. D’ailleurs, on peut dire qu’ils tiennent déjà leur pari. Ayant bénéficié d’un financement à caractère participatif, Looncup a récolté un fond total de 160 600 dollars soit trois fois plus que la somme envisagée par ses inventeurs. Un résultat qui en dit long quant à l’intérêt des futurs usagers pour ce modèle de coupe menstruelle.
À titre de précision, le lecteur notera que cette fameuse coupe menstruelle dispose de trois capteurs et d’un microprocesseur au moyen desquels l’usager recueillera des informations sur ses règles à savoir la variation des flux, l’état des pertes et le début d’un nouveau cycle. Looncup ambitionne d’ailleurs d’anticiper les éventuelles maladies qui risqueraient d’avoir lieu.
N’est-ce pas génial ? Bien entendu ! Parmi celles qui se disent prêtent à utiliser le produit, citons Jodie. Cette étudiante originaire de Berkeley (États-Unis) porte très peu d’intérêt aux applications proposées dans les smartphones. Pourtant, elle serait curieuse de savoir où en est « exactement » sa menstruation.
Le cas de la jeune Américaine reflèterait-il l’engouement des consommateurs pour ces accessoires intimes de plus en plus numérisés ? Ça, vous pouvez le dire. À part Looncup, d’autres kits classés « tracking » viennent de voir le jour, nous rapportent nos amis de la Rue89.nouvelobs.com. Notons en guise d’exemples Clue, Elvie et Chiaro.
Indiscutablement, ces nouvelles inventions aident leurs usagers à prévenir certains problèmes d’ordre médical. Rappelons-nous toutefois le vieil adage qui nous apprend que trop de précautions nuisent. À force de tout connaître sur son état de santé, on risque dans certains cas d’avoir le stress.