À la fois journaliste et écrivain, trentenaire et mère de famille. Ce portrait, c’est celui d’Adeline Fleury. Derrière ce portrait qui semble ordinaire se cache cependant une réalité tout à fait autre. Celle d’une femme qui n’a découvert l’orgasme qu’à 35 ans. C’est ce qu’elle nous révèle dans son livre « Petit éloge de la jouissance féminine », sorti chez François Bourin.
« Petit éloge de la jouissance féminine », c’est le titre d’un ouvrage littéraire dans lequel Adeline Fleury fait des révélations fracassantes sur sa vie sexuelle. Traumatisé par le viol qu’elle a subi dans son jeune âge, l’auteur tente désespérément de refaire sa vie. On serait même tenté de dire qu’elle a perdu goût à la vie. Pour expliquer son cas, elle parle « d’excision psychique ». En d’autres termes, un blocage psychologique empêchait son clitoris et ses zones érogènes de réagir.
Finalement, tout a changé le jour où elle a fait la connaissance d’un partenaire qu’elle a baptisé « l’homme électrochoc ». Mais ce premier orgasme s’explique surtout par les initiatives qu’Adeline elle-même a prises. Ainsi, on notera dans son livre un passage où il est écrit : « J’ai pris une décision : je vais réveiller mon corps. (…) Pourquoi pas ? Mon corps le mérite, après une grossesse difficile, un accouchement traumatisant… Rien ne justifie le sacrifice d’un corps. Rien ne justifie le sacrifice d’une âme».
En effet, la journaliste-écrivaine a constaté un certain déséquilibre sur sa vie en général. « L’année de mes 35 ans, j’ai pris conscience que quelque chose ne tournait pas rond dans mon existence, je vivais à moitié ; j’étais à moitié épanouie dans ma vie personnelle, à moitié épanouie dans ma vie professionnelle. Je sentais que quelque chose dysfonctionnait » dit-elle.
Ce brusque changement au niveau de sa vie sexuelle n’a malheureusement pas épargné le couple d’Adeline Fleury. Après avoir enfin découvert l’orgasme avec quelqu’un d’autre, elle a décidé de mettre un terme à son mariage et de vivre en toute liberté. Elle estime d’ailleurs que son mari n’a rien à voir avec le problème qu’elle a eu auparavant.